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Raja Ampat (Papouasie)

6 au 14 mars 2014
Après cette étape en Malaisie, nous décidons de passer les sept dernières semaines de notre séjour en Asie à découvrir trois archipels indonésiens où la douceur de vivre n'a d'égale que la beauté des fonds marins. De petite îles entourées de récifs et bordées de plages, des petits bungalows en bambou, de la baignade et du snorkeling, beaucoup de lecture, tel sera donc le menu de nos prochaines semaines.
Notre «guest house» à Raja Ampat

Depuis Yogyakarta nous volons donc vers Ambon, la capitale de la province des Molluques. Dans l'attente de l'extension de nos visas, le système informatique étant en panne pour une durée indéterminée (!), nous allons passer une dizaine de jours à "Raja Ampat". Cet archipel se situe dans la province de Papouasie. Même si nous ne verrons qu'une toute petite partie de la Papouasie, il vaut la peine d'en parler un peu. 
D'abord un peu de géographie car c'est facile de s'y perdre dans la nomenclature de ce coin de notre belle planète ... La Papouasie indonésienne couvre la moitié ouest de la seconde plus grande île au monde, la Nouvelle-Guinée. La moitié est de l'île, est un pays distinct qui s'appelle Papouasie-Nouvelle Guinée, vous nous suivez ? C'est bien sûr la colonisation qui a installé cette frontière peu naturelle, hollandais, britanniques, allemands et japonais ayant occupé chacun une partie du pays entre le 17e et 20e siècle. Les papous sont donc un peuple à part en Indonésie; d'origine mélanésienne, ils sont ethniquement différents des autres indonésiens. Ils réclament leur indépendance mais le gouvernement indonésien résiste et travaille activement à les intégrer (ou plutôt les noyer) en encourageant une immigration massive des indonésiens vers la Papouasie, ces derniers souvent plus éduqués prenant le contrôle du commerce, des affaires et de la politique.... Du déjà vu...

Notre bungalow sur l'île de Mansouar

Nous voici donc en Papouasie indonésienne, là où dans les villages, au milieu du 20ème siècle, on chassait encore pour sa subsistance avec des arcs et des flèches. Le mode de vie est encore bien souvent tribal et on y recense plus de 280 langages ! Nous ne sommes pas allés dans la Papouasie "profonde", le temps nous manquait et c'est le genre de destination qui relève d'avantage de l'expédition minutieusement planifiée que du tourisme classique. Notre intérêt étant plutôt orienté du côté sous-marin, nous avons volé depuis Ambon jusqu'à Sorong puis de là, nous avons pris un bateau qui nous a conduits au cœur de l'archipel de Raja Ampat, un paradis pour la plongée bouteille (scuba). À l'image des Maldives et des Seychelles, les "resort" y sont huppés et très dispendieux. Les papous commencent toutefois à construire de petits et modestes "guest house" qui visent davantage les voyageurs de type "routard".Nous dénichons donc une petite "guest house" ma foi fort bien située sur l'Île de Mansouar. Belle plage, superbe récif pour le snorkeling à proximité, notre bungalow est construit carrément sur l'eau, paradisiaque, sauf que... On se retrouve tous les deux sans énergie, mis K.O. Par une bronchite tenace que l'on traîne depuis la Malaisie. Antibiotiques et 6 jours de farniente dans notre paradis tropical nous remettront sur pied, juste à temps pour explorer le magnifiques récif juste en face de chez nous qui regorge de tortues et de gros poissons impressionnants mais inoffensifs.

Immense raie manta se nourrissant de plancton

Mais le clou du séjour fut sans aucun doute une sortie de snorkeling en bateau pour aller observer les fameuses raies mantas. Immenses avec au moins 2 mètres d'envergure, elles passaient tellement proche de nous qu'on pouvait leur toucher à chaque passage, du jamais vu pour nous ! Nous avions déjà eu l'occasion à quelques reprises de nager avec des raies mantas en Polynésie et en Indonésie mais d'aussi près, jamais ! Leur large bouche toute grande ouverte, elles fonçaient littéralement sur nous et, au dernier moment, d'un léger coup d'aile, elles nous contournaient gracieusement. Quel spectacle ! Un vrai coup de coeur ! Malheureusement, nos deux caméras se sont embuées dès le début de la plongée et nos photos ne rendent pas justice à ces magnifiques animaux.

Il construit une nouvelle hutte
Quant aux papous eux-mêmes, on ne peut pas en parler beaucoup. Ils semblent d'une nature très discrète, on pourrait même les croire indifférents à notre présence mais on ne croit pas que cela soit le cas. La barrière des langues n'aidant pas, seuls des sourires nous ont permis d'échanger un peu avec eux.

Des heures de plaisir pour ces enfants papous
Les enfants toutefois sont Les enfants toutefois sont comme tous les enfants du monde, ils adorent jouer dans l'eau. Nous les avons observés pendant quelques jours à s'amuser à faire glisser sur l'eau, tel un petit bateau, un gros emballage en styromousse, comme nous le faisions avec nos petites voitures !